BIO

Farah Harmouch est une artiste-designer marocaine dont la pratique pluridisciplinaire explore la relation complexe entre la mémoire, l’espace physique et les phénomènes sociaux profonds. À travers une cartographie sensible, des scénographies urbaines et une médiation communautaire, elle crée des œuvres qui non seulement questionnent, mais invitent activement à l’engagement, favorisant le dialogue autour des expériences humaines partagées.

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Diplômée avec les félicitations du jury du Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique (DNSEP 2020) de l’isdaT Toulouse, et bénéficiant d’un parcours enrichi en médiation culturelle, artistique et pédagogique, ainsi que de formations en design urbain (Arba-Esa Bruxelles) et en recherche audiovisuelle (ENSAV), les investigations de Farah se matérialisent sous diverses formes techniques. Elle crée des objets manipulables, des installations immersives et des éditions évocatrices, ainsi que des performances qui incarnent une narration. Son expertise en design graphique, en illustration et en narration visuelle est au cœur de sa capacité à transformer des recherches complexes en art tangible et accessible.

 

La transdisciplinarité est le fondement même de sa méthodologie. Des expériences telles que le programme « Plexus » de l’isdaT, qui fusionnait les arts visuels, la musique et la danse, soulignent sa conviction que l’intersection des disciplines enrichit la création et approfondit l’exploration du « care ». Ses collaborations avec des organisations comme ArtLiker, l'Association des Équipières et l’OFAJ (Office franco-allemand pour la Jeunesse) mettent en évidence son esprit collaboratif et son dévouement au dialogue interculturel par le biais de la pratique créative.

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En tant qu’artiste et designer, enseignante en arts visuels et médiatrice culturelle, Farah Harmouch partage avec passion ses connaissances, en co-animant des ateliers de design territorial et de médiation participative. Son travail percutant est régulièrement exposé, notamment lors de l’exposition personnelle « Toi, qui me regarde » au Pavillon de la République à Toulouse (2024), et de l’installation immersive « Stratum - Three Layers of a Migrant Story » présentée dans le cadre de CARTOPHONIA – Speaking Maps en Pologne et en Italie (2025). En 2025, elle finalise son projet de recherche en design à l’École Nationale Supérieure d’Art et de Design d’Orléans, et continue de repousser les frontières de sa recherche-création, invitant constamment le public à questionner et à réinventer collectivement sa relation au monde.