farah
harmouch
Fils, traces et végétaux
Installation design urbain
Encadré par Alice FINICHIU
Les bâtiments de l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles sont ceux d’un ancien couvent et orphelinat de la rue du Midi. Un cloître carrée s’y trouve au centre du corps de l’ancien couvant. Mais il devient un sorte de centre vide. Ce centre vide me fait penser à la description de Roland Barthes dans l’Empire des signes du centre de Tokyo :« l’imaginaire se déploie circulairement, par détours et retours le long d’un sujet vide » . Un jardin d’ombres et lumières, investi dans le coin qui est en permanence ombragée avec des fougères, et sur un des cotés mi-ensoleillé par un mélange de semences diverses qui ont commencé à fleurir depuis environ 2 semaines. Les premiers à apparaitre ont été les coquelicots: pavots rouges, roses, blancs, pavots somnifères, œillettes.
Poétique d'une ville en mutation
Atelier design urbain
Encadré par Alice FINICHIU
Dans l’atelier Design Urbain à l’ARBA (Académie royale des beaux-arts de Bruxelles), je me suis intéressée à la cartographie sensible et à la manière dont nous pouvons restituer des données géographiques et sociologiques à partir de nos déambulations. En partant du postulat que la carte classique ne donnait qu’une image très pâle de la richesse et de la subtilité des pratiques spatiales, j’ai adopté un mode de représentation plus libre et sensible, questionnant nos perceptions et nos usages d'espaces publics, extérieurs et espaces intimes, intérieurs.
Cartographie du non-lieu
Atelier paysage
Encadré par Louis LEFEBVRE
Dans le cadre du studio d'étude Paysages, je questionne l'écriture de l'errance, j'essaie de développer une réécriture de la "promenade verte", connue pour être une passerelle, je l'ai défini en tant que "non-lieu" ou un "entre -lieu". Suite à des visites récurrentes sur ce site, je propose un dispositif d'écriture flâneur : une cartographie sensible, avec une légende associée à des symboles, des dessins graphiques et des outils d’explorations manipulables, qui invitent le spectateur à revisiter cet entrelieu autrement.
Formalisme anti-forme
Atelier mobilier urbain
Encadré par Abdo KHOURI
Le projet de mobilier urbain propose comme lieu d'expérimentation le square de la rue des Cygnes à Bruxelles, où se trouve une sculpture monumentale du poète portugais Fernando Pessoa, réalisée par Irène Vilar en 1989. Dans ce projet, je me suis inspirée des poèmes de Pessoa, tout en questionnant l’usage du square, notamment en observant les postures des passants qui occupent la place. J'aborde ainsi la question de la spatialité urbaine en proposant des sculptures anti-forme. Je transforme par un geste graphique les corps en sculptures métalliques, conçues pour abriter et protéger les visiteurs, les passants ainsi que ceux qui attendent leurs bus près du square.
Point. Ligne. Forme sur plan
Atelier performance dans l'espace public
Encadré par Léa DROUET
Projet réalisé dans le cadre du cours à choix à ISAC (institut supérieur des arts chorégraphiques) de l’Arba Esa (académie royale des beaux-arts de Bruxelles). Dans ce projet, je me suis préoccupée de la manière dont les espaces urbains nous assignent des rôles et des actions. Dans cette performance, j’invite les spectateurs à s’étranger de leur quotidien urbain et à le regarder autrement. À partir d’une projection audiovisuelle, je dessine un itinéraire dans l’espace, mon corps déviant, représente cet instrument de narration, qui propose une lecture « autre », plus subjective et sensible de ce territoire que je n’ai pas fini de découvrir.
DANSE ET ARCHITECTURE
0.KANAL
Avec Radouan MRIZIGA
Comment la danse et l’architecture peuvent-elles créer ensemble un nouveau type d’espace ? Dans le cadre de Performatik19, le chorégraphe Radouan Mriziga installe un projet de résidence à KANAL – Centre Pompidou. Avec le Bauhaus comme modèle pédagogique, il désire mettre sur pied une pratique contemporaine d’apprentissage qui reformule la modélisation de l’espace. Il invite des étudiants en danse et en architecture à partager leur connaissance et leur pratique. Mon intervention s'inscrit dans une rapport d'observation et de restitution par l'image et le son. En projetant les questions qui en découlent sur l’espace de travail environnant, une nouvelle manière de penser et de sentir l’espace émerge à l'image.
© VeerleVercauteren
